Que nous réserve le futur ?

13-04-2010 à 16:45:52
Comme le pense Bernard Werber (" Encore lui !! ... Mais je n'y peux rien c'est le meilleur niveau générateur d'idéees philosophiques parmi ses contemporains") Bref, tout comme le monde est ce qu'on en fait (à plus ou moins long terme), le futur sera ce que nous en faisons ou rêvons. Logique, puisque notre présent est le résultat de ce que les humains ont construits ou révaient pour les années 2000, à savoir un monde plein de machines remplaçant l'homme, où l'on pourrait communiquer instantanément et où il n'y aurait plus de guerres. On peut dire que jusqu'à un certain point c'est tout à fait réussi.
Le souci, c'est que cette évolution a généré des tropismes négatifs, pour l'environnement, l'économie, le climat...
Je vous propose donc d'en débattre ici afin de créeer un monde meilleur pour nos enfants, que le cauchemar qu'il pourrait devenir, si l'on n'y prête garde.
Vous pouvez proposer ici vos scénarios afin d'en débattre et de leur prêter vie. Pour vous inspirer vous pouvez consulter l'arbre des futurs possibles imaginé par Bernard Werb.. ("Encore lui !! Oui mais c'est pace qu'il est un visonnaire qui aime comme moi faire partager ses idées afin de tenter de faire évoluer ce monde... ") sur le site http://www.arbredespossibles.com/
13-04-2010 à 16:09:48
Un exemple:

J’ai récemment eu en rêve la vision d’une ville où se dressait d'anciennes maisons surplombées par une sorte de gigantesque tour Eiffel, sorte de ville nouvelle agrémentée de jardins où poussait des palmiers. Ce n’était par ailleurs pas plus laid dans le paysage, que ce que la tour Eiffel fût en 1889. Tout le monde criant alors au scandale à cause de la poussée de cette verrue défigurant Paris.

Bref, les habitants de cette ville-tour étaient de nationalités diverses et donc ne parlaient pas tous la même langue. Cependant chaque foyer et différents lieux de la tour ouverts au public étaient équipés de plusieurs postes de minis-ordinateurs avec webcams intégrées, où grâce à un système de messagerie instantanée, une sorte de Google du futur assurait la traduction simultanée de votre interlocuteur dans la langue de votre choix. Le mythe de la tour de Babel résolu.

Ce qui est un premier pas. Pourquoi ne pas imaginer ensuite, vu notre technologie galopante, des téléphones portables équipées de cette technologie de traduction instantanée.

Pour en revenir à cette ville du futur, encore faudra-t-il bien sûr que nos dirigeants politiques (et les concitoyens de nos pays dits développés) acceptent l'idée de vivre en parfaite harmonie dans un monde multi ethnique. Car la technologie c'est super à condition que les mentalités évoluent de pair.
13-04-2010 à 16:45:52
Un jour d’hiver dans un futur pas si éloigné.

De la fenêtre sale et embuée de ma chambre de bonne, je pouvais apercevoir des hordes de mendiants et de zonards à l’affût, arpenter les trottoirs boueux d’un Paris surpeuplé et enfumé.
« Mais quel monde de merde ! » j'ai lancé. Cette subtile réflexion m'était en fait inspirée par le manque d'enthousiasme que me procurait cette nouvelle ère naissante, et il y avait de quoi !
Les grands dirigeants de ce monde avaient presque terminé leur œuvre qui consistait, face à une surpopulation galopante à dévaster les ressources de la planète, à grands coups de mondialisation sauvage, pour le bien de l’humanité.
S'en était bien sûr ensuivi de terribles famines, massacres et épidémies sans cesse jugulées dans des bains de sang, par des politiciens avides et en mal d'extrémisme de droite , de gauche, et même du milieu. Politiciens véreux d'une politique en laquelle chacun avait depuis longtemps cessé de croire !
Survivre et chacun pour soi, était devenu depuis longtemps le leitmotiv préféré de tout en chacun, préféré en tous cas aux discours des autorités vantant les joies de l'austérité, à une population désespérée. Et elle avait de quoi l'être ! Car mijotant dans ce bouillon de pollution et de surpopulation, jamais la criminalité, n'avait atteint de tels sommets.
Dans ce bourbier, moi, Jack Burgondy, 33 ans, faisais plutôt figure de privilégié, car un destin aveugle et sourd à mes prières d’artiste que j'eusse tant rêvé d'être, avait fait de moi l'un des tout derniers fonctionnaires d'une société de téléphonie autrefois prospère mais aujourd’hui privatisée et en faillite.
L'état, lui aussi en faillite mais tenu d’assurer ses engagements, persistait donc à me verser quelques miettes de salaire afin de me nourrir, et surtout de me permettre de m'abreuver l'esprit avec le dernier tranquillisant légal à la mode nommé Extazilum.
Cette substance, permettait en effet d'oublier les soucis dus aux dures réalités extérieures, car elle nous maintenait sur un nuage d'ivresse modérée, sans trop d'effets secondaires. Enfin, même avec ça ce n’était pas vraiment le Pérou.
Le Pérou ! Cette vieille expression désuète me fit, reste d’extazilum aidant, apparaître un large sourire béat sur mon sombre visage. Car au Pérou , c’était clair , le nombre de survivants aux dernières épizooties ou zoopathies foudroyantes devait tenir sur les doigts des quelques mains, entachées de sang, des grands de la finance qui leur avait donné le jour.
Enfin bref , pour en revenir à l’extazilum, cette drogue bon marché était fabriquée et distribuée par de grandes multinationales pharmaceutiques avec la bénédiction de l'état, heureux d'avoir sous la main un nouvel opium du peuple. D'autant plus que l'alcool était devenu hors de prix, et quasiment introuvable, depuis les fréquentes mises à sac des systèmes de distribution classique, -des supermarchés quoi !

Ceci est l'introduction de mon livre "Au delà" qui traite de l'avenir du monde et des religions, et qui malgré ce contexte est un message d'espoir, non dénué d'humour.

Pour éviter ce désastre prévisible , puisque le monde est ce qu’on en fait, et étant donné que le futur sera ce que l'on en fera, pourquoi ne pas le changer ?
Les idées sont contagieuses et une petite cause peut donner de grands effets. Imaginez un monde dans lequel chaque personne pourrait partager librement l’ensemble des connaissances humaines. Hé bien, ce monde existe ! C’est le nôtre, grâce notamment au village global qu’est devenu le monde grâce à internet. Et, du moins dans la majeure partie du monde, l’on peut encore y parler de tout, y compris de spiritualité et de religions, n’en déplaise aux intégristes. Car la spiritualité est un cheminement et non un dogme inventé par des hommes ayant édicté des règles autorisant certaines personnes et elles seules à parler de Dieu. Ce n’est d’ailleurs pas parce que ces religieux sont nombreux à avoir tort qu’ils ont forcément raison ;-)) Il faudra néanmoins se montrer vigilant afin de ne pas céder aux sirènes du renouveau, car le monde est plein de faux prophètes.
Sans doute me direz vous, mais s’il ne faut pas fonder de nouvelle philosophie, sous prétexte que cela peut dériver de façon sectaire, que tout a déjà été testé car la grande roue de l’histoire ne cesse de tourner que pour se répéter, alors à quoi bon s’investir ?
Certes, mais ce qui a changé, quitte à me répéter, c’est que ce monde moderne bénéficie lui d’internet. D’une toile, non pas d’araignée car le mot est mal choisi et fait penser à de pauvres insectes capturées par le filet de la consommation -ce qui n’est hélas pas faux- mais d’une toile de neurones interconnectés alimentant un gigantesque cerveau planétaire. Internet qui permet en quelques clics, de prendre connaissance de l’histoire et ses échecs, de l’état actuel de la connaissance scientifique et spirituelle, et qui permet de diffuser sur des forums des idées nouvelles qui pourront instantanément faire le tour de la terre. Relayées ensuite au reste du monde qui ne peut en bénéficier, par le bouche à oreille et certains médias.
Nous sommes à présent entrés dans le monde de la connaissance partagée faisant de l’homme actuel une sorte d’homo Universalis , attentif au sort de sa planète et de tout ce qui y vit. Capable de faire barrage à la propagande du mercantilisme outrancier et de faire tomber des dictatures.
D’autres modèles de vie peuvent et y sont déjà proposés, tel par exemple celui de la décroissance, qui prône un développement économique contrôlé et non plus infini. Le taux de production et de consommation ne pouvant pas être durablement accru ni même maintenu, dans la mesure où la création de richesse correspond à une destruction du capital naturel et que ce dernier est épuisable1.
Reste à trouver un espace de liberté pour tester de nouvelles utopies, par définition communauté d'individus vivant heureux et en harmonie, afin que ces utopies ne demeurent pas chimériques. Trouver un lieu, un petit territoire pour les y tester apparaît certes comme une mission impossible dans un monde où trop de pseudo « harmonisations » fait échec au monde du rêve et des idées .
Et mis à part, proposer à nos politiciens de nouveaux modèles de société, qui ne seront probablement jamais adoptés car la société est bien trop conservatrice et frileuse, que faire d’autre en attendant sinon les tenter à notre petite échelle relationnelle ou les diffuser sur le net ?

(Seconde partie extraite de l'épilogue du même ouvrage)

D'où l'importance de la portée de ce forum ou de l' arbre des futurs possible. (http://www.arbredespossibles.com).
Alors à vos claviers...